Saint-Malo est une destination dont il facile de tomber amoureux. La ville est connueentre autres pour remparts – ces dispositifs militaires ont fait que Saint-Malo n’a jamais été conquis – et les grandes marées qui s’engouffrent dans la baie du Mont Saint-Michel… Saint-Malo, l’une des destinations les plus prisées de Bretagne, est, c’est bien connu, une ville cernée par la mer. Les visiteurs apprécient, entre autres charmes, le front de mer et ses belles demeures, qui témoignent de la richesse de Saint-Malo à travers le temps. Plongée au cœur de l’une des plus belles cités corsaires de France.

Saint-Malo, une ville lourdement fortifiée

Les visiteurs ont parfois la chance de voir des malouinières, de vastes demeures de plaisances construites par des négociants et armateurs à Saint-Malo aux 17ème et 18ème siècles. Mais la ville se caractérise surtout par ses fortifications, édifiées par Vauban. La tour Solidor figure parmi les dispositifs de défense les plus imposants de la cité bretonne. La ville était en réalité un des plus grands ports au Moyen-âge. La prospérité malouine suscité naturellement des convoitises, d’où la nécessité d’ériger plusieurs remparts.

Les remparts figurent justement parmi les monuments les plus emblématiques de Saint-Malo. Les visiteurs comme les habitants se balades sur ces fortifications médiévales, entre autres apprécier les vues panoramiques qu’elles offrent sur la baie et la mosaïques de paysages alentour. On peut quasiment faire le tour entier de la ville intra-muros à pied, sur les remparts. Notez bien qu’en séjournant en famille dans un camping Bretagne 5 étoiles, on a toujours la possibilité de rejoindre facilement les remparts, quand bien même ledit camping serait situé en périphérie – d’autant qu’il est toujours facile et passionnant de sillonner à pied les rues (intra-muros ou périphériques) de Saint-Malo.

Saint-Malo et ses vieux gréements

Saint-Malo étant une cité corsaire, on a bien entendu la chance d’y voir de vieux gréements. Il y a notamment Le Renard, qui était le bateau de Surcouf, qui propose aujourd’hui des sorties en mer – mais la plupart des voiliers se visitent à quai. Il y a aussi et surtout l’Etoile du Roy. Il s’agit en fait d’une réplique du 18ème siècle. Le bateau mesure 47 mètres de long, ce qui en fait le plus grand navire traditionnel français. Pour faire fonctionner l’Etoile du Roy, il fallait pas moins de 240 membres d’équipage.

Il y des guides pour visiter ces bateaux d’antan. Les touristes ont notamment la chance de visiter les « appartements intérieurs du patron » – c’est-à-dire ceux du capitaine.

Nuance entre « corsaire » et « pirate »

On a parfois tendance à confondre pirates et corsaires. Pourtant, il y a une différence entre ces deux « métiers ». Le corsaire était, en effet, mandat par l’Etat – qui n’était pas à l’époque distinct de la personne du monarque. En l’occurrence, le roi français lui permettait d’attaquer les bateaux de marchandises des pays contre lesquels on était en guerre. Cela explique par exemple le fait que Surcouf était médaillé de la Légion d’honneur. Tout cela pour dire que les corsaires, contrairement aux pirates, même si les deux catégories avaient quasiment les mêmes pratiques en mer, étaient des gens qui avaient la considération au sein de la société médiévale, qui étaient dans les bonnes grâces du roi. Les corsaires étaient d’ailleurs des gens richissimes.

Balade digestive sur les rochers de Rothéneuf

On profite du séjour pour aller prendre l’air sur les rochers de Rothéneuf. Les visiteurs pourront notamment y voir l’ouvrage du père Fouré. Ce religieux sourd-muet s’exprimait à travers la sculpture.Le prêtre sculptait notamment des rochers. Notons au demeurant que cet homme n’était pas du tout artiste à l’origine. Mais il est vrai que la passion vaut autant que le talent. Il y a environ trois cents œuvres à découvrir sur place. La zone est plus ou moins protégée de nos jours. On regrette néanmoins que les œuvres du religieux soient en train d’être abîmées par le temps, mais aussi par le passage des gens. Ces rochers pittoresques forment en tout cas undécor parfait pour une balade digestive, en famille, en amoureux ou entre amis.

La Haute Flourie, une des maisons d’hôte malouines

Pour se reposer, on vous propose la maison d’hôte de la Haute Flourie, une ancienne bâtisse occupée par un corsaire. La Haute Flourie est une résidence de famille que Severine a décorée. Beaucoup des œuvres de cette artiste peintre sont présentes dans cette bâtisse. On y trouve beaucoup d’objets qu’elle a ramenés d’un peu partout en Europe, parce qu’elle était décoratrice d’art et qu’elle a beaucoup voyagé. La demeure est en tout très cosy. Elle propose cinq chambres, dont une suite parentale… Pour séjourner à la Haute Flourie, il faut compter 130 euros pour deux nuits, pour deux personnes, avec petit déjeuner compris.

En bonne cité bretonne, Saint-Malo regorge de bonnes crêperies. Parmi les établissements ayant pignon sur rue dans la ville, on a choisi de vous faire découvrir une crêperie nippone, Le Comptoir Breizh Café. Ce le chef (cuisinier) Bertrand Larcher qui a ouvert ce lieu, en plein rue gourmande intra-muros. Il propose notamment des galettes faites avec un chef japonais. Ces galettes sont à l’andouille de ferme, beurre aux algues et d’autres ingrédients pour le moins originaux. L’enseigne possède par ailleurs une cave à cidres – avec une soixantaine de cidres à déguster.